Nous entendons par développement durable de l’agriculture un développement économiquement équitable, socialement juste, respectueux de l’environnement, culturellement adapté ainsi que démocratiquement orienté et géré. Il offre de plus grandes chances d’égalité. Nous retrouvons dans cette définition tous les enjeux que doivent relever les organisations partenaires d’UPA DI et leurs membres pour assurer la défense de l’agriculture familiale.
Du Burkina Faso, d’Haïti et du Sénégal, ils étaient 13 leaders, représentant leur organisation paysanne, à « marcher la terre » de la région Outaouais-Laurentides à l’automne 2017. Leur stage était consacré, pour l’essentiel, aux enjeux agroenvironnementaux. Ils ont visité des fermes, la coopérative d’emballage et de mise en marché de pommes Naturpac, assisté à une première rencontre régionale visant la mise sur pied d’un programme d’adaptation au changement climatique. Comme d’habitude, ils ont séjourné à la ferme pour que l’immersion soit totale.
En prime, ils ont eu droit aux premières neiges!
Parmi la diversité de documents produits par UPA DI cette année, consultez quelques exemples de dépliants et documents synthèses portant sur l’agroenvironnement.
Voir les documentsLes effets des changements climatiques sont de plus en plus marqués sur notre planète Terre. Dans ce contexte, la dégradation des sols affecte grandement les rendements agricoles qui peuvent, dans certains cas, diminuer de moitié. Les familles agricoles doivent alors pratiquer d’autres activités pour subvenir à leurs besoins. Pour voir clair en la matière, UPA DI a réalisé un portrait-diagnostic dans trois pays d’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Burkina Faso et Bénin. Ces portraits ont permis de proposer des pistes de solution, telle la mise en place de cliniques de santé des sols.
Voyez ces trois exemples d’entrepreneurs agricoles ayant amélioré leur productivité grâce à notre programme LSGT. Il renforce à la fois les entreprises familiales et les regroupements locaux et régionaux de productrices et de producteurs agricoles.
Les Niayes sont une région du Sénégal qui appartient, selon l’Institut Sénégalais des Recherches agricoles, à la zone climatique des Canaries. Favorisée par des températures maritimes, des vents constants et la présence de nappes d’eau souterraine et de surface, cette bande côtière de 10 à 15 kilomètres de largeur offre de bonnes possibilités horticoles. Ceci explique que s’y concentre 80% de la production nationale des légumes frais.
Allez voir ce que nous réalisons avec notre partenaire, la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes!
En savoir plusClaude Laniel est directeur général des Producteurs en serre du Québec. Il accompagne également deux partenaires de longue date d’UPA DI au Sénégal dans la gestion administrative et financière des organisations paysannes.
UPA DI : Claude, peux-tu nous parler de la démarche que tu as entreprise avec nos partenaires au Sénégal?
Claude : Bien sûr! J’accompagne depuis 2016 deux organisations, la Fédération des périmètres autogérés (FPA) et l’Union des groupements paysans de Meckhé (UGPM) dans la gestion administrative et financière de leur organisation.
UPA DI : Concrètement, tu les accompagnes de quelle façon?
Claude : On a commencé par deux formations de base à l’intention des élus et des principaux permanents. Lors de ces deux sessions, on a abordé des sujets comme les principes de base de la gestion financière, les rôles respectifs des élus, du comité de surveillance et des permanents, les différents outils de suivi et de contrôle, ou encore, comment lire et comprendre les états financiers de l’organisation.
UPA DI : Que s’est-il passé après?
Claude : On a pu, en collaboration avec le Centre interprofessionnel pour la formation aux métiers de l’agriculture (CIFA), réaliser un diagnostic organisationnel des deux partenaires, diagnostic orienté vers la gestion administrative et financière. Ce travail nous a permis d’identifier les principaux besoins de renforcement de chacune de ces organisations et de développer et d’animer des formations sur mesure par la suite.
UPA DI : Et quels étaient ces besoins?
Claude : Revoir et préciser les rôles et responsabilités des élus et des permanents, certaines notions comptables et les outils de gestion de projets et de planification budgétaire en lien avec le plan de travail annuel.
UPA DI : Et donc, ça continue?
Claude : Eh oui… On a pu réaliser les deux premières formations sur mesure. Il nous reste à faire le travail de la planification budgétaire avec les deux organisations, afin que leurs instances respectives puissent l’approuver dans les prochains mois.
UPA DI : Et après?
Claude : J’aurai la chance de poursuivre mon implication à UPA DI auprès de d’autres organisations sénégalaises!